Ce 6 avril 2014 le ciel est couvert, mais la température douce favorise les chants. Près du hameau la mésange charbonnière n’est pas avare de ses différents motifs de chant. Nous retiendrons surtout son timbre de voix, car ses couplets sont trop différents les uns des autres. La grive draine nous accompagne toute la matinée. Toujours perchée sur un épicéa, nous l’entendrons où que nous soyons. Un merle noir égraine calmement ses notes onctueuses terminées de petits sons incongrus. La mésange boréale des saules ne chante plus, depuis que des étourneaux sansonnets agrandissent sa cavité creusée en 2013.
Dans les bois du Mont Forchat, le troglodyte mignon lance fortement et assez souvent ses cinq trilles. Le pouillot véloce déjà entendu à Excenevex est encore présent à 1200m d’altitude dans des saules. Un pic noir lance un cri ressemblant quelque peu au pic vert, mais roulé (Il ne niche pas ici, mais à Leschaux ). Une fauvette à tête noire chante aussi, c’est un retour de printemps à cette altitude. En revenant au Monterrebout, une mésange boréale alpestre émet son chant monotone et triste. Durant quelques minutes elle reste près de nous. Sa joue est entièrement blanche et sa bavette noire s’évase beaucoup en descendant vers le haut de la poitrine.
13 personnes présentes à l’animation.
René Adam
(cliquer sur l'image pour agrandir)
|