24 personnes présentes.
Contraints par l’assurance de la LPO Haute-Savoie, nous devons changer d’itinéraire. Nous devrons rester sur des chemins larges et spacieux de montagne. Nous nous arrêtons au chalet de la Colombière.
Ce lieu riche en espèces d’oiseaux nous dévoile rapidement un couple de rougequeue qui nourrit une nichée dissimulée dans le talus pierreux de la piste. Nous assistons de loin aux nourrissages. Un pipit spioncelle chante et parade en vol.
Des traquets motteux apparaissent de courts instants sur les rochers bordant le chemin. Nous estimons la présence de deux couples dans les parages. Vers le chalet de la Colombière, un individu transporte de la nourriture dans son bec à l’intention de ses petits.
Toutefois, le clou de la matinée est l’arrivée de 5 vautours fauves. Deux d’entre eux sont repoussés par le couple local de gypaètes barbus qui les repousse hors de leur territoire en les attaquant vivement.
Un monticole de roche se montre parfois. Avec beaucoup de patience, nous découvrons le couple nourrissant une nichée. À une distance respectueuse, nous les observons dans leurs allers et retours durant de longues et belles minutes.
Nous continuons nos observations en repartant du col de la Colombière. Dans les épicéas bordant le chemin, des sizerins cabarets se manifestent et certains d’entre nous aurons le temps de les découvrir.
Un tarier des prés chante longuement. Malgré tout, nous avons beaucoup de peine à le découvrir dans une prairie fleurie.
Une petite troupe de linottes mélodieuses est perchée sur les barrières de protection d’une source captée. Ainsi, nous faisons la différence, pour certains, entre le mâle sizerin et le mâle linotte.
Un apollon parcourt les pentes caillouteuses et fleuries peu avant le Chalet de La Colombière.
Accompagnés de 2 Accompagnateurs en Montagne diplômés, nous n’avons pu parcourir de petits chemins de montagne... Dommage…
René Adam