22 personnes présentes.
Dès les premiers mètres du chemin, nous sommes accueillis par le chant d’un merle à plastron. Nous le trouvons perché sur un arbuste et l’admirons à loisir.
Une grive draine parcourt notre chemin caillouteux. Il est bien plus pratique pour marcher et rechercher des proies que l’herbe haute. Son bec est chargé d’insectes. Elle nourrit une nichée.
Un bruant jaune est omniprésent. Son chant entendu de très près est entièrement audible. Une fois n’est pas coutume.
Un puis deux pipits spioncelles alarment avec de la nourriture dans le bec. Nous déterminons l’individu le plus proche en une minute et nous partons pour ne pas déranger plus le nourrissage. De loin, nous le regardons se poser au sol dans la végétation pour amener ses proies aux petits. Les pipits nichent au sol.
Deux marmottes nous accaparent depuis quelques minutes quand un traquet motteux apparaît. D’abord nous le décrivons, puis nous découvrons une femelle. Nous voilà en présence d’un couple cantonné. Leur trajets se terminent toujours de la même façon et au même endroit. Ils nourrissent des jeunes dissimulés sous un rocher. Nous les observons avec intérêt. Une marmotte immobile jusque là, se dirige soudain vers l’emplacement du nid. Le mâle traquet essaie de la détourner de son chemin en l’attaquant d’abord avec les pattes, ensuite avec les ailes et enfin du bec. La femelle traquet vient en renfort et enfin la marmotte bifurque et abandonne son parcours. Le nourrissage reprend.
Le temps se dégrade depuis le départ. Un monticole de roche est signalé, mais malheureusement une pluie abondante nous fait partir sous un abri pas forcément proche.
L’ambiance fut très conviviale, pleine de bonne humeur et de sérieux. Les participants prennent beaucoup d’initiatives, montrant qu’ils deviennent indépendants. Au cours de la matinée, je n’ai fait que les commentaires.
René Adam.
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