Cinq éco-volontaires sont à pied d’œuvre ce matin. Nous taillons légèrement la haie d’accès à l’observatoire. Nous coupons quelques saules pour densifier la haie à faible hauteur. Dans les trouées au sol, nous replantons des tiges de saules pour amplifier le rideau d’arbres, toujours à faible hauteur. Nous dessouchons dans l’eau une dizaine de saules qui colonisent la zone humide.
Au cours de nos travaux, sans le savoir, nous avons côtoyé douze sangliers dissimulés dans des ronces. Plusieurs fois nous sommes passés à quelques mètres d’eux sans soupçonner leur présence. Notre surprise fut grande quand, trop inquiets, ils décident de s’enfuir. Lorsqu’ils détalent à cinq mètres de nous le spectacle est extraordinaire. Un lièvre et une dizaine de bécassines des marais seront également dérangés.
De plus nous avons apporté notre aide au propriétaire des chevaux pour mettre une clôture électrique.
Pour l’année prochaine, il serait préférable de dessoucher les saules à la fin de l’été quand la prairie est sèche. Le faire par exemple en même temps que la tonte de la prairie à orchidées.
Merci aux éco-volontaires pour leur précieux travail de ce matin.
René Adam.
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