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mercredi, 7. mai 2014
Sortie d'observation La Dombes avec le Groupe jeunes - 20 avril 2014

Si pour certains, Pâques rime avec chasse aux oeufs en chocolat, pour le Groupe Jeunes, ce dimanche 20 avril était placé sous le signe de la découverte de la Dombes.

Situé dans le département de l'Ain, ce vaste plateau dont les innombrables étangs ont été créés de la main de l'Homme durant le Moyen Âge, voit son paysage évoluer au gré des vidanges annuelles pour la mise en culture. Un milieu diversifié et idéal pour de nombreuses espèces, nicheuses ou en halte migratoire qui trouvent refuge et nourriture dans cette grande zone humide.

Pour le plaisir de découvrir ou redécouvrir la richesse de l'avifaune et de la nature dombistes, un petit groupe de 5 personnes (Violaine, Isabelle, Célia, Keanu et Alex) avait répondu présent à cette sortie animée par Baptiste. Malgré un rapide trajet depuis Eloise, lieu de rendez-vous pour le covoiturage, la première halte était la bienvenue : les yeux, avides d'observations n'avaient pas été inactifs tout au long de ce trajet aller. « Vous l'avez vu ? C'était bien un balbuzard pêcheur ? » « Cela en avait bien l'air ». Sans oublier quelques cigognes blanches contactés dans des champs ou un groupe d'une trentaine de milans noirs en ascendance thermique.

La Dombes nous accueillait avec le chant mélodieux d'un rossignol philomèle et Baptiste, en bon animateur, en profitait pour nous parler de cette espèce plus souvent contactée par l'ouïe que par la vue. Nous le constaterons à maintes reprises tout au long de la journée.

Les regards se tournaient rapidement vers un étang pour contacter des hirondelles rustiques chassant au dessus de l'eau, quelques foulques macroules, grèbes huppés, canards chipeaux, colverts ou encore nettes rousses. Le tout accompagné d’un pouillot véloce « comptant ses écus », son chant rappelant des pièces tombant les unes après les autres. Au loin, deux busards des roseaux se manifestaient cerclant au-dessus de la végétation aquatique en compagnie d'un milan royal. Chaque observation était complétée d'informations échangées entre les différents participants afin que chacun apprennent à reconnaître les espèces contactées.

Un second étang nous faisait découvrir une colonie de mouettes rieuses, nicheuses au milieu de la végétation aquatique. Un héron cendré survolant le secteur était d'ailleurs chahuté par une mouette, défendant le territoire de sa colonie. A l'inverse d'une cigogne blanche qui, en survolant la zone, nous laissait admirer le contraste entre le noir et le blanc de son plumage en passant juste au-dessus de nos têtes. Sur l'étang, quelques interactions étaient à noter entre les foulques macroules en cette période de nidification tandis que les grèbes à cou noir et leur iris rouge vif se faisaient plus discrets au loin, en compagnie de quelques fuligules milouins. Au niveau des contacts sonores, au tour de la Fauvette à tête noire, espèce souvent cachée dans la végétation, de nous faire profiter de son chant.

Pour notre plus grand plaisir, le troisième site nous permettait de contacter de nouvelles espèces, preuve de la richesse des étangs dombistes. Aigrettes garzettes, grande aigrette ou encore échasses blanches côtoyaient ainsi foulques macroules, grèbes huppés, grèbes à cou noir, mouettes rieuses et canards colverts déjà contactés auparavant. Les becs spécifiques des canards souchets attiraient l'attention, tout comme ceux rouge vif des tadornes de Belon. Des jeunes oies cendrées restaient près de leurs parents sur un îlot tandis que deux grands cormorans séchaient leur plumage sous le doux soleil pascal. Une sterne pierregarin se manifestait également, en venant survoler le secteur puis se poser sur un piquet au loin et un fuligule morillon mâle était également aperçu. En dehors de l'avifaune, deux ragondins étaient contactés. Des observations partagées avec des promeneurs, curieux de savoir ce que nous regardions avec jumelles et longues-vues.

Un peu plus loin, le long d'une route, un étang attirait notre attention et l'arrêt s'imposait. De courte durée, circulation oblige, juste le temps d'apercevoir le petit grèbe castagneux et la sarcelle d'été au milieu des herbiers aquatiques. Toujours dans le même secteur, loin de la circulation cette fois-ci, nous faisions connaissance avec le héron pourpré et le bihoreau gris, ardéidés de taille opposée.

L'heure tournant et les ventres commençant à crier famine, la pause casse-croûte s'effectuait le long de l'étang jouxtant le Parc des Oiseaux de Villard-les-Dombes. Egalement en mode "repas", un bihoreau gris attrapait poissons ici et là, près de la rive, et les photographes en profitaient pour immortaliser cette observation. Tout comme celle d'un pélican frisé échappé du parc limitrophe. Son arrivée au-dessus de l'étang était remarquée, non seulement par son gabarit et envergure mais aussi par son vol au ras de l'eau tel un "Canadair". L'envol d'un groupe d'oies cendrées fut également remarqué par tous. Après la grande aigrette et les aigrettes garzettes contactées dans la matinée, au tour du héron garde-bœuf de se manifester. Après le passage de quelques individus en vol, l'un d'eux finissait par se poser dans la végétation de l'étang permettant ainsi une observation plus aisée et nous laissait admirer ses nuances orangées de la tête, poitrine et dos. Deux grèbes huppés se faisant face, nous faisaient profiter de leur parade et leur fameux hochements de tête, tandis qu'une gallinule poule d'eau non contactée jusqu'ici sortait de sa cachette végétale.

Etangs "en eau" le matin, place à des étangs "asséchés" en début d'après-midi afin de faire connaissance avec de nouveaux limicoles, grands amateurs de ces vasières, peu profondes en eau et des bancs de sable. Une première halte nous faisait découvrir le ... ??? Petit quizz de la part de Baptiste, afin que chacun puisse développer ses dons d'observateurs, en prenant bien le temps d'étudier l'anatomie de l'espèce. Le bec légèrement retroussé vers le haut, quel était donc ce limicole ? Un chevalier aboyeur, rejoint un peu plus tard par quelques congénères pour parcourir la zone à la recherche de nourriture. Présents également, un grand groupe de hérons cendrés de tout âge, idéal pour voir l'évolution du plumage, un couple de canards chipeaux, quelques canards colverts et mouettes rieuses.

Sur une seconde étendue asséchée présentant quelques zones encore en eau, nous retrouvions des chevaliers aboyeurs en compagnie d'autres limicoles. Notamment le chevalier arlequin en plumage nuptial, le courlis cendré et son long bec recourbé ainsi que deux nicheurs haut-savoyards : le très actif petit gravelot ou encore le chevalier guignette, courbé vers l'avant, balançant l'arrière du corps et son épaule blanche bien visible. Sans oublier une avocette élégante, vu de face, de profil et de dos. Parmi les espèces déjà contactées présentes sur cette zone, la présence de tadornes de Belon nous permettait d'aborder la différence mâle/femelle. A l'opposé, une corneille noire au milieu d'un groupe de corbeaux freux autorisait la comparaison entre ces deux espèces souvent confondues par les non-connaisseurs.

Quelques nuages et timides gouttes de pluie faisant leur apparition, il était temps de se rendre sur un nouveau site. En eau celui-ci. Une partie jouxtant un champ non cultivé attirait rapidement notre attention et, après l'observation de hérons garde-boeufs stationnant dans des herbes hautes, nous nous approchions du secteur repéré pour retrouver des chevaliers aboyeurs et un petit gravelot. A la recherche de nouvelles espèces et après avoir bien étudié la zone avec jumelles et longues-vues, un chevalier arlequin était repéré. En plumage internuptial cette fois-ci. Idéal pour que Baptiste nous en apprenne plus sur le principe de la mue. Une femelle de combattant varié ainsi que trois chevaliers sylvains étaient également contactés. Dans les hautes herbes, un couple de tariers pâtres se manifestait au sommet de celles-ci tandis que des hirondelles rustiques chassaient au dessus de l'eau. Côté champs, quelques bergeronnettes grises côtoyaient un petit groupe de bergeronnettes printanières, tandis que le ciel, couleur automnal, nous arrosant d'un léger crachin s'assombrissait de plus en plus. Il était temps de rentrer, l'heure affichant déjà 19h30.

Les discussions naturalistes continuaient cependant tout au long du trajet retour que ce soit dans les véhicules ou autour d'une table ronde, de boissons chaudes et de cookies sur une aire d'autoroute. Comme cela fut le cas tout au long de la journée, fous rires et convivialité étaient encore au programme. 

Et comme Amédée dans les "Enfants du Marais", film tourné dans les Dombes, nous pouvons conclure cette journée par un "Quelle aventure !".

Des souvenirs pleins la tête, l'ensemble des participants tient à remercier vivement Baptiste, pour la richesse et la qualité de ses informations.

Alexandre Jacquemoud

publié le mercredi, 7. mai 2014 par Maryne Goubert
 

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