C'est le printemps, participez au STOC, le suivi temporel des oiseaux communs !
Le STOC (suivi temporel des oiseaux communs) est un protocole de suivi qui se réalise annuellement au printemps et qui évalue l’évolution des effectifs des espèces d’oiseaux communs nicheurs.
Dix points d’écoute sont répartis dans un carré de 2km de côté. 5 min d’écoute sont consacrées à chaque point, durant lesquelles toutes les espèces et le nombre d’individus sont recensés.
Il est nécessaire de savoir reconnaître les oiseaux au chant et de disposer de quelques heures pour 2 matins de printemps : un entre le 1er avril et le 8 mai et un entre le 9 mai et le 15 juin (le suivi peut être plus tardif en montagne). Ce protocole est à répéter au même endroit chaque année.
Les données sont ensuite analysées en partenariat avec le Muséum National d'Histoire Naturelle.
Chaque année, nous recherchons des bénévoles pour nous appuyer dans ces suivis.
Cela vous intéresse ?
Nous vous invitons à prendre connaissance des documents ci-dessous et à nous contacter si vous souhaitez devenir « STOCeur » ou « STOCeuse » !
Vous le savez sûrement déjà mais la LPO France lance le projet d'un nouvel atlas pour 2024 avec des phases terrain entre 2021 et 2023.
Jean-Pierre Matérac et Benjamin Bruno serons les référents sur le département concernant cet atlas.
Nous vous proposons une visio le mardi 9 mars à 19h, afin de vous présenter le projet, les nouveautés de cet atlas et surtout comment vous pouvez participer à sa réalisation.
Il y a plusieurs objectifs à ce nouvel atlas notamment réaliser une estimation des populations pour le maximum d'espèces, il y aura donc plusieurs manières de s'impliquer dans la partie terrain.
Nous vous parlerons aussi d'une enquête sur les limicoles et anatidés (LIMAT).
Pour vous inscrire ecrivez-moi à bruno.benjamin74@gmail.com
LIEN VERS le Webinaire Atlas Oiseaux de France: VENDREDI 26 FEVRIER 2021, de 17h à 18h30
La LPO France organise le VENDREDI 26 FEVRIER 2021, de 17h à 18h30, un Webinaire de lancement du projet d'Atlas Oiseaux de France. Nous aborderons différents points :
Objectifs
Cohérence des différents dispositifs d'ODF
Collecte des données
Focus sur la méthode d'estimation des effectifs nicheurs
Parce que la protection des espaces et des espèces passe avant tout par la connaissance, la LPO et FNE AuRA se sont associées en 2014 autour d’un projet commun : la création d’un atlas des mammifères de Rhône-Alpes. Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie officielle de cet atlas, 100 % numérique et 100 % gratuit.
Ce travail a débuté dès 2014, avec la mise en place au sein des deux associations d’un réseau de naturalistes et de référents mammifères. Aussi, 1000 bénévoles ont été formés à la détection et à la reconnaissance des mammifères. Un travail cartographique précis a été mis à jour chaque année afin de rendre compte de l’état des connaissances des deux associations.
Ainsi, après six ans de travail, le nombre de mailles atlas, avec plus de 30 espèces détectées, est passé de 14 en 2014 à plus de 120 en 2020. Le nombre de données a triplé en six ans pour atteindre plus de 400 000 données en 2020.
Ce travail, réalisé grâce au soutien financier de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de la DREAL, rejoint celui de l’Auvergne effectué en 2014, afin d’obtenir un état des connaissances fiable à l’échelle de la région pour pouvoir anticiper les enjeux de conservation de l’ensemble des mammifères présents sur le territoire.
La LPO AuRA et FNE AuRA espèrent que cet atlas vous permettra de découvrir les mammifères du territoire et d’enrichir vos connaissances sur les populations de ces animaux.
Le nouvel arrêté fixant la liste des amphibiens et des reptiles représentés sur le territoire métropolitain protégés sur l'ensemble du territoire national et les modalités de leur protection était attendu par la communauté naturaliste.
Lors de l'enquête publique, le projet présentait encore les vipères aspic et péliades dans la liste des espèces partiellement protégées (destruction autorisée). Suite à l'immense mobilisation naturaliste et scientifique au cours de la consultation publique, ainsi qu'après plusieurs échanges entre la SHF et les représentants des ministères de la transition écologique et le ministères de l'agriculture et de l'alimentation, le tir a été rectifié !
Aujourd'hui a donc été publié au journal officiel le nouvel arrêté du 8 janvier 2021 fixant la liste des amphibiens et des reptiles représentés sur le territoire métropolitain protégés sur l'ensemble du territoire national et les modalités de leur protection !
Et comme nous l'espérions, la Vipère aspic et la Vipère péliade bénéficient d'une protection intégrale car inscrites à l'article 2 (interdiction de destruction des individus, de leurs habitats, interdiction de captures et de commerce des individus, etc.).
Oiseaux de France est une vaste enquête, qui va mobiliser l’ensemble de la communauté des passionnés de nature jusqu’en 2025. Il s'agit de cartographier précisément la répartition de toutes les espèces de France en période de nidification et d'hivernage et, pour le maximum d’entre elles, de déterminer leur tendance d’évolution et d’évaluer leur effectif.
Dans l’attente de la mise en ligne du portail informatique dédié, prévue en mars 2021, nous vous proposons de vous abonner gratuitement à la lettre d’information « Oiseaux de France ». Six numéros sont prévus chaque année. Le premier paraîtra début février. Au programme :
toutes les informations sur l'avancée du projet ODF,
lesbilans et informations importantes sur les suivis nationaux,
des actualités nationales et internationales,
le calendrier des enquêtes,
des témoignages,
des tutos…
Pour s’abonner à la newsletter, cliquez sur le lien ci-dessous :
Le Comptage national des oiseaux des jardins, c’est bientôt ! Oui mais c’est quoi ? On vous explique.
Pour la 9e année consécutive, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) vous invitent à participer au Comptage national des oiseaux des jardins.
Le Comptage national de quoi ?
Des oiseaux des jardins ! C’est une opération nationale durant laquelle chacun est invité pendant une heure à compter les oiseaux de son jardin ou d’un parc public.
C’est quand ?
Le dernier week-end de janvier, les 30 et 31 janvier 2021.
Et ça sert à quoi ?
Ces données, récoltées lors de cette opération de science participative, permettent d’en apprendre davantage sur ces « oiseaux communs ». C’est-à-dire ? Sur les évolutions en cours, sur leur comportement à cette saison, sur le type de nourriture consommée, sur les oiseaux présents et ceux absents. Et oui car ces données sont analysées !
Comment fait-on pour participer ?
Pas besoin d’être un expert, il suffit simplement d’avoir un peu de temps (une heure), d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !
Choisissez un jour d’observation, le samedi 30 ou le dimanche 31 janvier et un créneau d’une heure, idéalement en fin de matinée ou en début d’après-midi, lorsque les températures sont un peu plus chaudes et les oiseaux plus actifs ;
Trouvez un lieu d’observation, un jardin ou un balcon, en ville ou à la campagne. Un parc public peut tout à fait servir de lieu d’observation. Et postez-vous dans un endroit abrité et discret pour ne pas les effrayer ;
Comptez et notez durant une heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Pour les reconnaitre plus facilement, des fiches sont disponibles sur le site de l’Observatoire ainsi qu’une fiche d’aide pour le comptage. Prenez en photo ceux pour lesquels l’identification n’est pas certaine et envoyez-nous le portrait de l’oiseau sur oiseauxdesjardins@lpo.fr ;
Transmettez les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins : oiseauxdesjardins.fr.
Comment éviter les doubles comptages ?
Il suffit de compter le nombre maximal simultané d'individus de chaque espèce observés durant le créneau horaire. Par exemple, pour une observation successive de 2 mésanges charbonnières, puis 4, puis 1, ne notez que 4 mésange charbonnières et non 7 (2+4+1).
Kilomètres parcourus, péages, frais d’hébergements ou de restauration… en abandonnant les frais que vous avez engagés pour l’association en 2020 en tant qu’adhérent bénévole, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôts.
Afin que nous puissions vous éditer un reçu fiscal, vous devez nous retourner votre fiche d’abandon de frais remplie avant le 31 janvier 2021 à haute-savoie@lpo.fr : à téléchargez ici en format Excel.
Toute fiche reçue après le 31 janvier ne pourra pas être traitée.
Attention, ne remplissez pas les cases en gris ; elles sont réservées à la comptabilité. Le taux de remboursement kilométrique n’a pas encore été arrêté par les services fiscaux. Nous nous chargerons donc d’établir le total une fois ce taux connu.
Pour des questions pratiques, merci de nous renvoyer la fiche en format Excel dans la mesure du possible. Si vous rencontrez des problèmes dans l’ouverture du fichier, vous trouverez ici un format pdf.
N’oubliez pas de nous joindre votre signature numérique : apposée directement au fichier, ou à part en format jpeg ou pdf (en la scannant ou la photographiant par exemple).
Recensement des heures bénévoles
Que vous soyez adhérent ou non à la LPO, toutes les heures données par les bénévoles à la LPO AuRA sont, à côté du travail des salariés, la grande richesse de l’association.
Inventaires de terrain, protection et sauvetage des espèces, chantiers éco volontaires, encadrement de sorties naturalistes, conférences, réunions associatives ou statutaires, représentation de l’association … sont autant d’actions réalisées par les bénévoles que nous souhaitons valoriser.
C’est pourquoi nous vous demandons, tous les ans, de remplir une fiche de déclaration que vous trouverez ici :
La France accueille un nombre important de Milan royaux hivernant, originaires du Nord-est de l’Europe. En hiver, à la tombée de la nuit, ils se réunissent sous forme de dortoirs pouvant regrouper des dizaines, voire des centaines d’individus !
Le Milan royal est présent uniquement en Europe. L’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Espagne, la France, la Suisse et la Suède abritent 93 % de la population nicheuse mondiale. Régulièrement victime de persécutions et d’empoisonnements en particulier, le Milan royal a subi des déclins majeurs dans plusieurs pays d’Europe et en France notamment. Aujourd’hui, il demeure vulnérable en France.
Un comptage dans quel but ?
Les 9 et 10 janvier 2021, c’est toute l’Europe qui sera mobilisée pour recenser leurs effectifs : la France, la Suisse, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Autriche, le Luxembourg, la Slovaquie, le Danemark, la République Tchèque, la Belgique, la Suède. Ces données permettent de suivre l’évolution des effectifs et la répartition des hivernants.
Comment participer ?
Nul besoin d’être expert pour participer à cette opération, tous les volontaires désirant contribuer à l’amélioration des connaissances et à la sauvegarde du Milan royal sont les bienvenus.
En pays de Savoie le Milan royal est un hivernant plutôt rare. Bien qu'il niche à nouveau depuis plus de 10 ans, nous ne connaissons actuellement aucun dortoir hivernal.
Cependant, certains nicheurs ne migrent pas et peuvent rester en hiver sur un territoire plus ou moins proche de leur site de nidification.
Pour participer il suffit donc d'être sur le terrain le 9 et ou le 10 janvier après-midi dans les secteurs potentiellement favorables (plutôt à basse altitude et proche des secteurs de nidification), car seules les données de ces 2 dates peuvent être utilisées pour estimer le nombre d'individus présent en Haute-Savoie. Si on contacte un individu on note précisément sa localisation (et on note évidemment toutes les autres epèces présente dans un formulaire) et on le suit le plus longtemps possible afin de déterminer :
- son age, si on sait faire - s'il est en migration active (s'il fait froid et neigeux certains descendent encore vers le sud, s'il fait beau et doux certains remontent déjà vers le nord...) - s'il rejoint un dortoir (attention le milan royal est joueur : reposoirs, pré-dortoirs, dortoir...) Bien qu'on ne connaisse pas (encore) de dortoir il est possible qu'il y en est un quelque part, et ce comptage est un excellent moyen d'en découvrir un.
Et même si vous n'avez pas vu 1 seul milan royal il est important de saisir une observation "0 milan royal" afin que nous sachions quel secteur a été prospecté.
VisioNature est un outil développé avec la collaboration du réseau LPO. Grâce aux technologies Internet,
débutants, amateurs et professionnels naturalistes, peuvent partager en temps réel leur découverte et ainsi
améliorer la connaissance et la protection de la faune